Il n’y aura pas eu de match d’adieu pour deux joueurs emblématiques de l’USLCF, Alex Martin Cantero et Quentin Lucas, en raison de la fin de saison prématurée. Mais cela ne nous empêche pas le moins du monde de leur rendre hommage, au regard de tout ce qu’ils ont pu apporter à notre club.
Alex martin Cantero
AttaquantPendant sept saisons qui ont passé si vite, on a vu sa signature, celle du torero victorieux, faire se lever le stade après chaque but. Alex Martin Cantero nous a fait vibrer et on a vibré avec lui… « J’ai vu le club grandir et j’ai grandi avec lui », raconte l’attaquant, arrivé de Bayonne en ayant perdu le plaisir de jouer au foot et qui confie l’avoir retrouvé à l’USLCF.
Formé aux Girondins de Bordeaux, il a rempli une belle carrière et trouvé une famille chez nous, dans le club de la Presqu’île. Aujourd’hui, sans challenge sportif à relever et poussé par des impératifs de reconversion professionnels (il habite et travaille à La Teste), il tourne une page en signant chez le voisin d’en face. Cela ne l’empêche pas d’avoir toujours le cœur bleu ciel et blanc.
« J’adore le club, j’y ai prouvé et aussi trouvé beaucoup de choses. mais les aller-retour étaient trop contraignants et je dois m’investir dans mon travail. Mais je pars triste. J’ai l’énorme regret de ne pas avoir pu dire au revoir correctement aux bénévoles, aux amis, en raison du Covid. Pas de dernier match, pas de fête. C’est un peu un crève-cœur, après sept ans à l’USLCF ! Je garde tellement de bons souvenirs, avec les victoires dans 3 coupes d’Aquitaine, celle de la Nouvelle-Aquitaine, le séjour inoubliable en Guyane, et cette saison avec un groupe de copains formidables. Mais aussi une saison galère où on se maintient à la dernière journée, mais intense sur le plan humain…
L’USLCF m’a redonné le plaisir de jouer, parce que c’est un club familial. Ce n’est pas qu’une expression toute faite. Il y a des valeurs, c’est sans prise de tête, les bénévoles se dévouent vraiment pour le club.
Aujourd’hui, il s’est structuré, je l’ai vu grandir, il forme les éducateurs, travaille fort sur les Féminines, l’école de foot. C’est rare de voir un club où les trois quarts des joueurs de la A entraînent les jeunes. Il y a une identification, c’est superbe à voir. Le président fait un gros travail aussi, toujours là pour aider. L’USLCF, c’est une famille et je la quitte le cœur serré ! Mais je reviendrai vous voir !
Quentin Lucas
Milieu de terrain« Depuis deux ou trois saisons, je m’interrogeais : est-ce que j’arrête ? Bizarrement, celle-ci, ça ne m’est pas venu à l’esprit. Et pourtant, j’arrête le foot ! »
Pour Quentin Lucas, il n’y a pas eu vraiment de réflexion. L’épidémie de Covid-19 a décidément bouleversé beaucoup de choses. « C’est un choix forcé », nous dit notre milieu de terrain historique, qui boucle ainsi sans l’avoir su presque une décennie sous le maillot de l’USLCF.
« Oui, le Covid a tout chamboulé. Du coup, c’est une décision forcée, contrainte et c’est compliqué à vivre parce qu’il n’y a pas eu de dernier match, d’adieu, ma famille dans le stade, la fête avec les copains… Je suis un peu triste après être passé par tant de galères dans ma carrière, de ne pas arrêter sur une belle note finale. »
Quentin devra être fier d’avoir mené un parcours exemplaire, tant en club qu’en dehors et l’USLCF est également fière d’avoir compté dans ses rangs un garçon d’une telle fidélité. Milieu de terrain « de devoir » comme on dit, ici ce terme n’a rien de péjoratif, au contraire. Il fait partie de ceux qui travaillent dans l’ombre, sans relâche, pour faire briller les autres. À la récupération ou à la relance, Quentin a toujours été un bosseur qui s’est dépensé sans compter pour le groupe. Un gars sans histoire, un joueur collectif, le genre que tout entraîneur rêve d’avoir.
Pourtant, rien n’a été facile après le centre de formation des Girondins. Deux années sans jouer, pour soigner des blessures, auraient pu le dégoûter. « Je suis venu à Lège pour retrouver des copains, pas pour rebondir après le Centre mais juste retrouver le goût du football. Je pensais déjà à une future reconversion professionnelle. »
La tête sur les épaules, « Tino » a vécu quatre opérations du genou sans jamais lâcher, pour retrouver une place de titulaire à chaque fois.
Aujourd’hui, la vie professionnelle prend le dessus, tournée autour de sa passion du vin et de son rôle de conseiller patrimonial. Comme toujours, il veut faire les choses à fond, et cela demande donc des sacrifices.
« Je n’oublierais pas l’esprit familial qui a régné à l’USLCF, grâce aux bénévoles, au président Martin, à Éric Ferrière, Johan et plein d’autres. Il y a eu des bonnes saisons, des moins bonnes mais c’est ça qui donne un attachement au club et le sentiment d’avoir participé à sa construction, à le faire grandir. »
Quentin Lucas reste de tout façon un peu au club, à travers Philippe, son papa. « C’est cool de le voir au club, se donner à fond et je remercie l’USLCF de lui avoir offert cette opportunité car le foot est toute sa vie, de continuer à se démener pour le véhiculer… C’est pourquoi je souhaite au club le meilleur pour la suite et le plus grand nombre de victoires ».
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