Je veux profiter de ce qu’est le club, en termes de valeurs : c’est familial, il y a de belles installations, et tout est mis en place pour être heureux de venir s’entraîner, et de jouer le week-end… C’est l’objectif premier.
Ramener un point de Poitiers (1-1) et en prendre trois à la maison face à Bressuire (1-0), qui sont de belles écuries du championnat, c’est déjà bien…
Pourquoi avoir choisi l’US. Lège-Cap-Ferret ?
« J’avais l’impression d’avoir fait le tour, au Stade Bordelais… Nous sommes descendus (en National 3)… c’était une saison particulière, avec un arrêt prématuré dû au Covid-19… J’avais besoin de changement, et je connaissais très bien certains membres de l’effectif de l’US Lège-Cap-Ferret ; ce sont des amis. J’avais donc aussi envie de les rejoindre, sachant que la réputation du club me paraissait bien en accord avec ce que j’attends d’un club amateur. Le club était intéressé pour que je vienne, j’étais intéressé par lui, donc ça s’est fait naturellement. Au final, tout concordait !
Qu’attends-tu de cette union et de ce nouveau challenge ?
J’attends de prendre du plaisir, parce que plus on avance dans l’âge, plus les saisons avec de l’enjeu sportif sont comptées… J’espère vivre des émotions, des joies, et tout ce que l’on peut ressentir dans un vestiaire de football. Ensuite, le but principal est de prendre du plaisir sur le terrain, et de vivre toutes les ondes positives qu’un joueur a envie de ressentir. C’est pour ça que je suis venu, parce qu’ici tout est réuni pour. Je veux profiter de ce qu’est le club, en termes de valeurs : c’est familial, il y a de belles installations, et tout est mis en place pour être heureux de venir s’entraîner, et de jouer le week-end… C’est l’objectif premier.
As-tu signé un contrat avec le club ?
Non, non, pas du tout… je n’ai jamais eu de contrat depuis que je suis revenu dans le foot amateur. J’ai mon activité professionnelle en parallèle – je fais partie d’un cabinet de gestion en patrimoine de sportifs pros, en rugby et football – et le foot, c’est vraiment un exutoire pour moi, parce que je suis passionné et parce que je me sens encore en forme pour jouer. De plus, dès lors quand on a été pro, et lorsque l’on a un contrat fédéral, il y a un minimum qui reste quand même assez lourd en termes de charges, pour le club, donc c’est moins facile… Mais, de mon côté, je n’avais pas d’exigences pour un contrat. Ce n’est pas mon travail et c’est juste parce que j’aime ça… Mon travail, c’est la journée et le soir, c’est le foot !
L’arrivée au club de Serge Dubeau, l’ancien docteur emblématique des Girondins de Bordeaux, et que tu as connu là-bas, ça te fait quoi ?
« Ça me fait plaisir parce que j’ai une affection particulière pour Serge, qui m’a connu très jeune. J’aime beaucoup la personne et le médecin qu’il est. Il a une connaissance énorme pour un club comme celui de Lège en termes de médecine sportive, donc c’est très bien. »
Qu’as-tu trouvé de différent, à Lège, par rapport à tes autres expériences ?
Afin qu’il n’y ait pas de malentendu, j’ai connu de très bons moments humains au Stade Bordelais, notamment la première année. Après, il y a eu énormément de départs, de turnover, ce qui a débouché sur le fait de repartir toujours sur un nouveau projet… On y arrivait, on n’y arrivait pas… ce sont les difficultés que l’on connaît dans le foot amateur. Disons que je me suis un peu lassé, d’où ce besoin de changement que j’évoquais. À Lège, nous sommes peu de nouveaux à être arrivés cette saison, et nous tombons dans un groupe que nous connaissons, ce qui est, en fait, un peu l’inverse… Au final, ce n’est pas moi qui reste et qui accueille tous les nouveaux, mais plutôt moi qui suis accueilli au sein d’un groupe ! Un groupe dans lequel je dois me fondre, et pour lequel je dois amener ce qui a peut-être un peu manqué la saison dernière, à savoir l’expérience… Là, je découvre quelque chose car je ne suis pas dans la même position qu’auparavant… et c’est cool ! Après, le club est super structuré, avec de superbes installations, fonctionnelles, ce qui donne de très bonnes conditions d’entraînement. On sent que l’empreinte du club est bien présente, avec tout à disposition.
Après deux rencontres officielles disputées, comment juges-tu le début de saison ?
Alors, d’un point de vue personnel, je n’ai pas participé aux rencontres de préparation ni joué la première, car j’avais une petite blessure au mollet ; je n’étais pas forcément frais pour faire le déplacement… Je n’ai pas pris de risque, c’était le début de saison, dans des conditions particulières, sachant que l’on n’avait pas joué pendant quatre mois… Donc, comme nous sommes quelques-uns à avoir eu des petits pépins, nous sommes restés très prudents. Le championnat va être long et on ne sait pas comment il va se passer, avec des reports (le derby face à l’équipe réserve des Girondins de Bordeaux a été reporté), etc. Les joueurs les plus en forme ont disputé les matches. Quant à la seconde, comme je revenais juste, j’étais sur le banc de touche. Je suis entré en jeu, vers la soixantième minute, au poste de milieu de terrain. Ramener un point de Poitiers (1-1) et en prendre trois à la maison face à Bressuire (1-0), qui sont de belles écuries du championnat, c’est déjà bien… »
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