Une nouvelle page se tourne au sein de l’USLCF. A chaque nouvelle saison, son lot de départs, c’est le principe. Mais force est de reconnaître que le départ de notre défenseur Simon Nassiet marque la fin d’un cycle. Celui avec ceux qu’on appelle les anciens, les tauliers.
La saison dernière, ceux de Quentin Lucas, d’Alex Martin Cantero avaient initié le virage. Ajoutés à ceux de Maxime Prin, Anthony Melka, c’est une génération qui quitte le club et souvent raccroche les crampons. C’est le cas aussi pour Simon, qui a tout connu avec l’équipe première.
« Je suis arrivé en 2014/2015, d’Arlac qui évoluait un cran en-dessous. Pour moi, c’était un gros challenge de rejoindre le club, ça me semblait une montagne à gravir ! J’étais impressionné au début, j’ai gagné ma place de titulaire finalement, jusqu’à ma blessure il y a trois ans où j’ai donc bouclé ma 7e saison! » Revenu après une première rupture des croisés, la seconde a été fatale. C’était devenu trop compliqué pour lui.
Mauvais perdant, il le reconnaît, mais pas méchant (un seul carton rouge dans toute sa carrière, avec la B), Simon ne va laisser que des bonnes vibes sur la Presqu’île. « J’ai passé tellement de bons moments, rencontré tellement de bonnes personnes qui font le max pour que tu te sentes bien au club, que je dois remercier tout le monde ! J’aurais quand même une pensée particulière pour le président, pour Éric Ferrière qui fait un boulot de dingue, pour Gérald Cid aussi qui m’a permis de commencer comme éducateur et m’a influencé et pour Alex Torrès et Nico Sahnoun, qui m’ont accueilli et avec qui les joueurs ont vécu des aventures formidables ».
Aujourd’hui, comme nous le disions, une page se tourne, avec un départ vers Bordeaux pour un nouveau défi d’entraîneur, un peu plus relevé. Rien n’est encore acté, Simon reconnaît lui-même qu’il lu faut se lancer, voir de quoi il est capable à un autre niveau. « Mais je n’oublierai pas le côté famille du club, qui faisait son exception, à l’image de la montée en CFA2, avec tous les joueurs dont on vient de parler. Nous sommes une petite ville. La présence aux fêtes de l’Herbe chaque année, la cohésion avec les joueurs de l’école de foot que les grands entraînent, les échanges avec les bénévoles qui sont aux petits soins, tout ça ne doit pas se perdre. Notre identité, elle est là. Et je la garderai en moi. »
« Simon a été mon coach de ma première année au club, en U12U13, jusqu’à sa dernière donc, cette saison. Avec lui, on a tous progressé et je me suis forgé sur le plan mental. C’est quelque chose sur quoi il insiste beaucoup : « ne jamais baisser les bras, toujours se battre, rester combatif ». Je n’oublierai jamais, d’ailleurs, ce match l’an dernier en coupe d’Aquitaine. C’était contre Villenave, qui évoluait une division au-dessus de nous et avec des joueurs un an plus âgés ! On était un peu défaitistes mais Simon avait su nous motiver, nous convaincre qu’on pouvait le faire, et à l’échauffement, on était des guerriers. En plus, c’était sur le terrain des A et on avait gagné ce match.
Avec lui, si un joueur triche un peu, il va sur le banc, ce sont les plus méritants qui jouent. Le groupe appréciait. Il y avait beaucoup de respect, encore plus parce que c’était un joueur de la Première. Au début, j’étais carrément impressionné que ce soit mon coach. Et puis, il y avait des bons moments, comme la sortie sur la plage cette saison. Le coach a toujours été franc avec nous, cash et on savait qu’il faisait des efforts pour être là même quand il avait match alors que ce n’était pas évident. »
Le duo avec Pierre Lees-Melou
J’avais rencontré Pierre à Arlac, où nous avons passé six mois ensemble mais c’est vraiment en arrivant à l’USLCF que tout s’est déclenché. Là, on est vraiment devenus proches, c’est clair, on était tout le temps ensemble. C’était plus un trio d’ailleurs car il y avait aussi Alex Castro, qui joue à Romorantin maintenant.
Nous étions tous les trois en coloc, c’était des super moments. Dans le foot, on est amené à croiser des centaines de joueurs mais très peu deviennent des amis. C’est ce qui s’est passé pour nous trois, véritablement. Et ça continue. Dès qu’on a des moments de libres, on essaie de se retrouver. Sinon, on continue d’échanger, rien n’a changé malgré les parcours différents ! »
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