Avant de rejoindre le monde pro, notre milieu de terrain Pierre Lees Melou revient sur ses années USLCF et la finale de coupe à venir.
Pierre, la déception du championnat s’est-elle atténuée avant cette finale de coupe ?
« Non, on ne peut pas dire qu’elle est oubliée mais c’est du passé. On ne peut pas revenir en arrière. C’est vrai qu’on a connu des rebondissements dans cette saison, on a été loin à un moment mais quand on revient, on y croit jusqu’au bout. On a une équipe de compétiteurs, on voulait monter. Troisièmes, c’est la place du con ! Maintenant, on a cœur de finir sur une bonne note.
Votre adversaire, Libourne, vient également de rater la montée sur la dernière journée. A quel type de match tu t’attends ?
Ils vont être dans le même état d’esprit que nous, c’est-à-dire bien finir. Car sinon, c’est une saison blanche pour l’un ou pour l’autre. Pas de montée, pas de titre… On pourra dire ce qu’on veut, au final, sans victoire on n’aura rien eu. Libourne, j’ai été les voir jouer deux ou trois fois, ça joue pas mal, ils ont un bon attaquant. Il va y avoir deux équipes joueuses, j’espère que ce sera une bonne finale à regarder.
Que représente pour toi une finale de coupe d’Aquitaine ?
Moi, j’ai eu la chance de la gagner il y a deux ans et c’était beaucoup de joie, de fierté. Certains pourraient dire que ce n’est pas grand-chose mais je ne suis pas d’accord. Ce n’est pas si facile d’y accéder et puis c’est un titre, ça compte ! Comme je pars, en plus, il y a une envie particulière de gagner, je ne veux pas partir sans rien, mais partir fier, sur un titre.
Il y a dans ce match un petit plus émotionnel pour toi ?
Complètement ! Le souvenir de notre victoire en 2013, il est très fort. J’ai les photos, je les regarde, c’est super important pour moi ! Alors cette fois, encore plus, je veux, je suis déterminé à la gagner de toute façon et l’équipe est comme moi. Et je me répète, mais c’est très important pour moi de partir de l’USLCF sur une bonne note.
Une nouvelle aventure va s’ouvrir pour toi avec la découverte du monde pro, à Dijon…
C’est un rêve qui se réalise, mais un rêve auquel je ne pensais pas trop. En début d’année, je n’y pensais pas, ce n’était pas une obsession. Je n’avais pas abandonné, mais pour moi, la chance était un peu passée. Avec les performances, j’ai recommencé à y croire. C’est venu tout seul, je suis super fier mais j’ai conscience que le plus dur commence.
Dijon, ça va te changer de Lège Cap Ferret, tu vas regretter l’USLCF !
(Rires)… Il n’y a bien sûr pas de regrets mais je peux dire que ça me fait quelque chose ! Cette semaine, je viens de quitter mon travail dans les écoles, les enfants, les collègues, ce n’était pas évident… Alors, samedi, ce ne sera pas facile non plus, j’aurai un pincement au cœur. Je veux remercier tout le monde, Nicolas Sahnoun et Alex Torrès qui m’ont fait passer un cap pendant deux ans et demi, le club et le président surtout, les dirigeants, le public aussi ! J’ai passé deux super années ici. Je peux dire que ce sont mes meilleures années pour l’instant. La région était super, les entraînements, le club familial, je garderai tout. Et ce n’est pas fini, car il y a une finale à jouer ! »
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